dimanche 14 décembre 2008

Blu-Ray : Les bons, les brutes, les truands

Vous avez décidé malgré la crise de casser votre tirelire pour vous offrir un magnifique écran Full HD de 52 pouces, ridiculisant au passage votre collègue Gérard qui vous rabat les oreilles devant la machine à café depuis un an avec son écran HD ready de 42 pouces qui lui a coûté un bras. Bravo ! Vous allez pouvoir l'humilier pendant au moins quelques mois, le temps que votre matériel ne devienne obsolète grâce aux dernières trouvailles technico-marketing des firmes nippones et coréennes ... Reste qu'avoir un écran Full HD pour se délecter des trépidantes aventures de Julie Lescaut sur TF1, c'est un peu dommage. Il vous faut une source digne de ce nom, capable de transcender les pixels de votre téléviseur... bref, il vous faut un lecteur Blu-Ray.
Les prix ont largement baissé, l'offre de films s'est agrandie, c'est donc le moment d'investir. Malheureusement, comme en matière de DVD, il y a à boire et à manger dans l'offre des éditeurs. Pour vous éviter de claquer vos euros dans des disques de qualité douteuse, et comme je suis un mec sympa, j'ai fait une petit classement qualitatif des disques que j'ai pu visionner. Attention, il ne s'agit pas d'un jugement de valeur sur la qualité artistique des ces films, je ne fais référence ici qu'à la qualité technique (image, son, bonus...)
LES BONS :
Pas des références absolues en terme de qualité mais vous ne regretterez sans doute pas de les ajouter dans votre collection.
Les affranchis, L'assassinat de Jesse James, Bullit, Bonnie & Clyde, Casanova, Délivrance, Dogday Afternoon (import), Gattaca, Impitoyable, L'inspecteur Harry, Into the wild, Mad Max 2, Miami Vice, La Mouche, Le Parrain, Le Prestige, La prisonnière du désert, Rio Bravo, Shining, Sympathy for the devil, Starship Troopers, There will be blood, Voyage au bout de l'enfer, X-Men 3, Incubus : live at Red Rocks, The Black Crowes : Freak'n roll into the fog, Led Zeppelin : The song remains the same (import)
LES BRUTES :
Si vous voulez frimer devant vos amis lors d'une soiré pizza en leur faisant la démo de votre installation.
2001, Batman begins, Blade Runner, Hot Fuzz, Je suis une légende, NIN : Beside you in time, Ratatouille, Pixar: les courts-métrages, The Thing, Zodiac, tous les James Bond à l'exception de Meurs un autre jour...
LES TRUANDS :
A peine meilleur que les éditions DVD vendues deux ou trois fois moins chères...
28 semaines plus tard, Les 400 coups, Casino, Dawn of the dead (78), Die Hard, Dracula, Edward aux mains d'argent, From Hell

dimanche 9 novembre 2008

Born to lose (Part 1)

Pour le non-musicien, le choix du nom d'un groupe demeure un processus pour le moins mystérieux.
A l'issue de quelle soirée de beuverie, ou de quel brainstorming intensif, nos artistes favoris ont-ils décidé du patronyme qui allait les suivre durant leur plus ou moins longue carrière scénique et discographique ? Parfois, ce choix peut s'avérer désastreux. Bien sûr, un nom de groupe merdique n'a jamais été un obstacle majeur dans la route vers le succès; sinon la moitié des formations apparues durant les effroyables années 80 n'auraient jamais vendu le moindre 45 tours. Souvenons-nous de ces Frankie Goes To Hollywood, Johnny Hates Jazz, Curiosity Kiled The Cat, Sigue Sigue Sputnik et tant d'autres... Et même, pour citer enfin un bon groupe, Depeche Mode. Parce que bon,f ranchement, vous trouvez que ça sonne bien, Depeche Mode ? Leurs fans se rappellent avec effroi des navrantes contrepétries auquelles se livraient leurs détracteurs dans les cours de tous les lycées de France et de Navarre...
Il arrive toutefois que certains groupes s'affublent de noms tellement grotesques, affreux, ridicules, que même avec la meilleure volonté du monde, il parait quasi-certain qu'ils n'attireront jamais autre chose que les moqueries de leurs contemporains. Afin d'illustrer ce propos, attardons-nous quelques instants sur un véritable cas d'école : Salad.
Salad, groupe anglais du milieu des années 90 dont les membres auraient mieux fait de se casser un jambe plutôt que de se rendre à cette fatidique réunion - sans doute arrosée à la Lager frelatée - durant laquelle ils choisirent d'utiliser ce qui est, sans hésitation possible, l'un des pires noms de groupe de l'histoire de la
pop music. Franchement, vous acheteriez un disque de Salad, vous ? Non. Et c'est bien dommage car Salad était par ailleurs un chouette groupe de rock indé, capable de balancer sur son premier album ('Drink me' ,1995 ) une poignée de classiques instantanés. La preuve avec tout d'abord, l'épatant mini-tube 'Drink the elixir'.


Et puis il y a ce merveileux 'Motorbike to heaven', véritable ôde à la rèverie et à la ballade motorisée en rase campagne anglaise, bande-son idéale d'un remake fantasmé de 'The Avengers'. Car on s'attend en l'écoutant, à voir débarquer d'un instant à l'autre Emma Peel et John Steed, pourchassant quelque savant fou...


Motorbike to Heaven



Salad, deux petits albums et puis s'en vont, c'était, me direz-vous, un peu joué d'avance.
Si vous tombez un jour sur 'Drink me' au détour d'un bac à soldes, vous avez ce qui vous reste à faire. Après tout le ridicule ne tue pas et si vous recevez des amis mélomanes, vous pourrez toujours le planquer discrètement, tout en haut de l'étagère à CD...

Grand National


Pour commencer rendons à César ce qui appartient à César : le titre de ce blog provient du second album de l'excellent groupe anglais Grand National, "A drink and a quick decision".
Si vous ne les connaissez pas encore une visite sur leur page myspace s'impose.

C'est parti...

Assumant enfin ouvertement mon côté geek, voici un modeste blog ou je regrouperai divers textes rédigés ces dernières années. Il y sera question de rock'n roll, de films mauvais ou bons, bref de toutes ces choses qui nous apportent plaisir, coups de fouets, coups de sang, et nous aident à avancer dans la vie bien mieux que n'importe quelle béquille chimique (enfin c'est mon cas) ...
Vos commentaires seront les bienvenus.